• cher journal,

    voici quelques nouvelles après une longue absence, malgré mes efforts, rien ne va vraiment mieux : fatigue, reflux gastrique, insomnies, flush, indigestion, douleurs musculaires, et maintenant perte excessive de cheveux d'un côté du crâne… tous mes examens sont bons donc pas de solutions ni d'écoute médicale d'ailleurs.

    j'ai continuer le vélo d'appartement, régulièrement, ce qui m'as muscler les fesses et les cuisses mais c'est tout, aucun autre bénéfices que l'on pourrait attendre du sport. le reste de mon corps reste désespérément flasque, faute d'exercices, je n'arrives pas à me motiver à faire plus de gym, je ne trouve pas l'énergie.

    je fais toujours des cures de vitamines et magnésium, plus probiotiques, sans grand résultat, je suis toujours aussi débordée et fatiguée, insomniaque et fragile. j'ai juste un peu moins de flush les jours où je prends les probiotiques.

    je me fais aussi des tisanes santé chaque jour pour le sommeil, la circulation et la digestion. aucun résultat.

    j'ai dû arrêter l'hypnose, ma thérapeute pensant que nous avions atteint les limites du possible… pas d'amélioration, je suis toujours dysmorphophobe et angoissée.

    j'ai repris une nutrithérapie depuis novembre et je n'ai plus sauter de repas depuis mais pas de résultats sur les douleurs ni sur le poids qui ne se stabilise pas. 

    j'ai consulter pour mes flush, la visite a durer même pas dix minutes, la dermato n'a même pas regarder ma peau, elle m'a dit que quand les rougeurs seront installées, on fera du laser. en attendant, aucun conseil, aucune solution et merci de me filer 50 euro. pourtant j'ai des flush tous les jours au chaud, au froid, à chaque repas, si je consomme un verre de vin, si le chauffage se déclenche, bref pour un oui ou un non, ça me pourrit la vie, mes collègues se moquent de moi et c'est dur à supporter.

    et là, je viens de m'apercevoir que je me dégarnie sur un côté de ma chevelure, on voit mon crane quand je m'attache les cheveux, alors que j'ai toujours eu beaucoup de cheveux, j'ai aussi perdu beaucoup de cils et mes ongles sont tous cassants. donc les crises de dysmorphophobie se sont multipliées. je suis découragée. voilà où j'en suis… je n'ose pas retourner voir la dermato si c'est encore pour qu'elle se moque de moi et ne m'écoute pas du tout, ce n'est pas la peine mais c'est dur d'en trouver un autre. je n'ose pas non plus en parler à ma coiffeuse et même pas à mon homme. je me sens mal avec ça et je ne sais pas quoi faire.

    au travail, c'est de pire en pire et je n'arrives plus à suivre physiquement. je commence à être de nouveau déprimée. après chaque journée, je suis tellement lessivée que je n'arrives plus à rien. on cours partout et tout le temps, même pas le temps de boire ou de respirer.

    j'ai tenter de limiter le stress avec une très bonne organisation, et quelques sorties pour se faire plaisir au resto et au ciné par exemple. résultats non durables. mon corps ne va pas mieux et ça me mine le moral.

    j'ai pris rendez vous avec une naturopathe, on verra bien si elle a quelques pistes, j'en ai tellement marre.

    le seul point positif c'est que j'ai réussi à me faire de petits plaisir au quotidien, que je me refusais sans cesse avant.


  • Cher journal,

    je t'écris un peu ce soir, j'aimerais bien te dire que je vais mieux et que tout va bien dans ma vie, mais je te mentirais… tu veux sans doute la vérité vraie. 

    ma visite chez l'endocrinologue a été peu éclairante, le médecin pense que mes bouffées de chaleur sont soit d'origine psychiques ou dermatologiques. il m'a dit que ce n'était pas ma faute si j'étais comme ça, que j'avais subies des maltraitances qui m'ont fait perdre toute confiance en moi, et créer ses phobies, qu'il fallait que je continue l'hypnose. j'irais sans doute voir la dermatologue mais je pense qu'elle dira aussi que c'est le stress, on verra bien… je n'ose pas trop parler de mes soucis avec un pro. j'ai encore perdue deux kilos depuis fin juillet et j'ai encore du mal à manger même si je fais des efforts. 

    je me sens encore triste et en dépression, ces derniers mois ont été riches en déceptions et en chagrins, mais c'est la vie, je sais… je ne me sens pas heureuse dans ma vie. 

    j'essayes de prendre davantage soin de moi mais ce n'est pas facile, j'essaye de prendre de bonnes routines et de m'y tenir, j'ai toujours peur de photosensibilité et j'ai eu des poussées de dermites vraiment énormes, c'est difficile aussi. ça me complexe comme les rougeurs. j'ai dû mal à sortir de chez moi à cause de ça.

    j'ai eu des jours de repos mais je n'en ai pas beaucoup profiter , avec les insomnies et les douleurs, je n'ai pas réussie à beaucoup récupérer, à mon grand regret, puis j'ai toujours des crises d'angoisse et de dysmorphophobie, je me demande si je vais m'en sortir un jour… je me sens seule avec tout ça, sans le soutien de personne… je retourne à l'hypnose jeudi, j'espère que cela m'aidera un peu. 

    j'ai essayer de me détendre sans jamais y parvenir, je suis allée au salon de coiffure refaire mes mèches, j'ai fais un soin anti âge avec mon esthéticienne, c'était un massage japonais kobido pour atténuer les rides, repulper et donner de l'éclat, j'ai bien aimer d'ailleurs, j'ai aussi lu, je me suis occupée des plantes de la terrasse et j'essaye de cuisiner un peu mais rien n'y fais, je suis toujours hyper tendue, les épaules toutes contractées… puis je n'ai envie de rien. je me sens triste et sans espoir. 


  • les derniers jours ont été difficiles, j'ai accumuler beaucoup de fatigue cet été et j'ai énormément de douleurs dans mon dos, mes épaules, mes cervicales. je suis aller au chiropracteur lundi. depuis, je suis toujours aussi lasse. je n'ai encore profiter d'aucune de mes journées de repos.

    ce soir, comme hier soir, j'ai des crises d'angoisse et de dysmorphophobie, je l'ai expliquer par mail à mon hypnothérapeute mais je dois la lasser car sa réponse fut brève et bien moins impliqué qu'avant… il est vrai que la dysmorphophobie ne régresse pas, il y a peu de progrès.

    j'ai de nouveau des soucis d'hyponcondrie avec de nombreuses pensées sur la rosacée et sur le fait que je continue de perdre du poids. je vais aller voir l'endocrinologue à la mi septembre et je vais tenter de prendre des vacances. 

    je me sens mal avec moi même, les rougeurs de mon visage m'obsèdent et me font peur, le fait de perdre du poids aussi… 

    j'attends aussi une réponse qui ne vient pas et je me sens hyper stressée, je n'arrives pas à lâcher prise, à me relaxer et me détendre. c'est difficile pour moi.

    puis je suis triste : j'ai le sentiment de n'arriver à rien, je n'arrives pas à prendre soin de moi, de ma maison, j'ai toujours des insomnies. je me sens mal. mes humeurs fluctuent : franc bonheur, et angoisse et dépression de l'autre côté. je n'arrives pas à me sentir bien durablement… je ne sais plus où j'en suis. 


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  • Cher journal,

    la semaine est finie mais je t'avoue que je suis trop lasse pour profiter de mon unique jour de repos de la semaine. mes muscles sont tendus et douloureux, même si j'ai bien dormie cette nuit. ce matin, nous avons de la chance : il fait très frais, la canicule est bien finie et ça c'est super et confortable, enfin nous pouvons respirer! 

    j'ai réussie à faire retirer mon grain de beauté vendredi, la séance d'hypnose sur ce sujet a donc bien fonctionner et je n'en revient pas moi même. j'ai eu un peu mal lors de l"injection d'anesthésiant local mais sans doute à cause du patch qui s'est décollé à cause de la chaleur et de la transpiration. mais j'ai résister et je n'ai pas eu de crise de panique. c'est une très grande victoire pour moi car la dernière fois que j'ai retirer un grain, j'ai eu une douleur énorme lors de la piqure et j'ai eu une crise de panique tout aussi énorme, ce qui m'avait un peu traumatisée mais là, rien à voir niveau douleur, c'était peut être dix fois moins douloureux. je suis fière d'avoir réussie car je souhaitais le retirer depuis environ 20 ans (oui quand même) il n'était pas dangereux mais très mal placé et très gros (comme une pièce de 1 centime d'euro) du coup, je le faisais saigner sans le vouloir et j'avais peur de l'arracher à force. c'est bizarre de voir mon corps tout lisse sans cette grosse chose au milieu, j'ai très longtemps été complexée à cause de ce grain, j'avais même peur que les hommes s'enfuient, horrifiés en le voyant sur mon corps nu. j'ai quand même du mal à m'habituer à être sans car malgré tout, c'était une partie de moi même. je me réjouie de pouvoir acheter tous les soutiens gorge que je voudrais car il n'y a plus rien qui gène. bref j'éprouve beaucoup de choses contradictoires.

    a la maison, j'ai bien assurer aussi, j'ai pu assurer la plupart de mes demi-journées , j'ai fais des tâches en retard, j'ai cuisiner et fais les courses, j'ai aussi fais de l'administratif  et plein d'autres choses mais par contre, je suis vraiment épuisée et je n'ai pas réussie à m'occuper de moi même. puis j'ai de nouveau des crises de dysmorphophobie et d'angoisse, c'est dur à gérer. de nouvelles obsessions sur mon corps de choses qui me dérangent et m'effrayent. je n'arrives pas à guérir de cela.

    je n'ai pas encore résolue mes soucis personnels dans ma vie privée et c'est anxiogène mais chaque chose en son temps.


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  • cher journal,

    les journées continuent de passer, si difficiles… la canicule est de retour et j'ai encore plus de bouffées de chaleur. si je sors ne serais ce que 10 ou 20 mn, même tôt le matin, j'ai d'énormes bouffées de chaleur qui durent parfois des heures, avec une excessive transpiration et de grosses rougeurs sur le visage qui mettent tellement de temps à partir. du coup, c'est inconfortable et ça m'inquiète. mon médecin traitant m'envois consulter un endocrinologue. les crises de dysmorphophobie refont une nette apparition, je ne cesse de scruter mon visage et ma peau à la recherche de tâches et de rougeurs, sans pouvoir m'en empêcher. en plus, je suis très mal à l'aise de rougir comme ça tout le temps. ça me stresse.

    mon rendez vous au dermato approche et j'ai peur… j'y vais pour mon grain mais j'espère pouvoir lui parler un peu de ces rougeurs.

    au travail, j'ai tenter d'expliquer que j'avais des soucis de santé, ma chef ne comprends pas pourquoi je suis fatiguée, je lui avais pourtant bien expliquer les bouffées de chaleur, les sauts d'humeur, les insomnies avec mes réveils à 3 ou 4h du matin sans parler de la surcharge de travail… j'ai déduis que comme tous les êtres humains, elle ne m'a pas écouter ni accorder d'attention. on travaille pourtant régulièrement ensemble depuis plus de 5 ans…  j'aurais seulement voulue être écoutée, je suis tellement lasse...

    mon conjoint a repris le travail, et mes journées sont encore plus difficiles puisque je dois tout prendre en charge à la maison, les courses et aussi les trajets en bus et à pieds sont épuisants en pleine chaleur comme ça.

    je suis lasse et je ne cesse de cauchemarder.

    j'essayes de reprendre un peu mes repas, pas grand chose, juste un fruit ou une compote au dejeuner ou au gouter, je n'ai toujours pas faim… je me sens triste. je n'ai pas envie de manger mais je voudrais cesser de maigrir. j'essaye de reprendre ma nutrithérapie avec plus de sérieux. je sais que je dois retrouver l'équilibre en toute chose pour espérer retrouver ma santé. je dois gérer mes angoisses et mes peurs, ce qui est difficile car j'ai le sentiment de n'avoir aucune prise la dessus. j'ai l'impression que ma vie part en live. et j'ai toujours aussi peur du soleil, et la photosensibilisation, ce qui est compliqué vu que nous sommes en été et que le taux d'uv est très fort, en plus, je dois souvent sortir aux heures les plus chaudes pour rentrer ou aller au boulot, environ 20minutes de marche sous le soleil, cela ne me rassure pas du tout. ça m'angoisse. j'ai si peur d'avoir de nouveau des tâches de soleil sur la peau. je prends bien sur mes précautions : chapeau, crème solaire, lunettes de soleil. sauf aujourd'hui car une collègue m'a ramener, mais elle a décapoter sa voiture et du coup, j'ai dû rester une dizaine de minutes en plein soleil sans protection et ce soir ma peau me pique et a rougie, du coup, pleins d'angoisse se réveillent. je me sens un peu seule avec tout ça. j'ai dû mal à me rassurer. 

    au travail, le rythme est infernal et j'attends avec impatience la fin de mes contrats d'été en septembre. j'espère souffler un peu. 


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